Face de bouc

  • 12/04/2018
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Saperlotte, sacristi, ventrebleu, cornegidouille ! On vient de me siphonner toutes les données de mon compte sur un réseau social. Tout ça à cause d’un « ami » (que d’ailleurs je n’ai jamais rencontré de ma vie) qui a rempli un questionnaire pseudo-académique en ligne contenant un logiciel espion pompant les bases de ses contacts.  Je subodore qu’un sous-traitant nébuleux de la société Oxford (Psy) Analytik est derrière ce coup fourré. C’est vraiment pas de bol, alors que nous sommes à un mois de l’application du RGPD. Ils vont tout savoir de mes penchants inavouables pour la verte Erin, l’ovalie, Leonardo Padura, Hugo Pratt, Puccini et la tarte tatin (par ordre alphabétique). Mais ils ne trouveront rien, walou, nibe, que t’chi sur cette récente ordonnance d’un tribunal administratif qui explique que l’acheteur n’a pas à éliminer d’emblée l’ensemble des candidatures quand une entreprise est mandataire de plusieurs groupements ou qu’une personne représente plusieurs entreprises soumissionnaires à un même marché (lire notre article), ni sur les affaires au Conseil d’Etat concernant la mention dans le règlement de la consultation des éléments d’appréciation et leurs pondérations (lire notre article) ou encore le fait qu’un avis au BOAMP peut-être (ou pas) un acte décisoire faisant grief (lire notre article). Parce que je n’ai pas partagé ces infos sur mon mur. Tout comme les détails du marché mutualisé dans le domaine de la flotte auto par le groupement hospitalier du GHT Sud Lorraine (lire notre article). Des contenus strictement réservés à mes abonnés pour qu’ils restent toujours à la page de l’actualité de la commande publique. Et puis ces malfaisants auraient peut-être réussi à récupérer les photos de profil des deux acheteurs qui ont accepté de rompre l’omerta en racontant comment leur hiérarchie les a incités à « arranger » des marchés publics (lire notre article). Bon allez, je vous envoie la notification de la fin de cet édito (n’hésitez pas à le « liker ») que je ferme aux commentaires : instagram, pic et pic et colégram, bour et bour et ratatam. A la semaine prochaine,  peut-être.

Jean-Marc Binot