La lettre d'achatpublic.info n°484

  • 24/01/2014
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Ce matin, j'ai trouvé plusieurs courriers de lecteurs dans la bannette réservée à cet effet. Il y avait une enveloppe à en-tête de la société Andersen, spécialisée dans l'édition de contes pour enfants. L'entreprise avait entendu parler du démarrage de l'expérimentation lancée par le SGMAP pour limiter la candidature au dépôt du numéro d'identification attribué par l'INSEE. En résumé, le fournisseur souhaitait savoir s'il pouvait, contrairement à Ulysse, céder au chant du SIREN. Je l'ai rassuré au téléphone : la mesure sera bientôt mise en place et des pouvoirs adjudicateurs sont d'ores et déjà volontaires pour se jeter à l'eau (lire notre article). J'en ai profité pour l'informer qu'un TA avait sans doute été envouté par la musique très branchie de Pisinoé (qui joue de la lyre et pas de la vielle comme à Toulon, NDR). Ainsi une boîte en train de boire la tasse pouvait remporter un marché sans que le juge y trouve à redire (lire notre article). Je ne voulais pas que notre conversation se finisse en queue de naïade. Alors je me suis bien gardé de lui parler de l'adoption par les députés d'un texte autorisant le pouvoir adjudicateur à prévoir des conditions d'exécution visant à promouvoir l'égalité professionnelle (lire notre info). Et comme il n'était pas de la partie, je n'ai pas non plus évoqué ce marché de denrées alimentaires qu'un magistrat n'a pas voulu écailler au motif que le cahier des charges exigeait absolument du « poisson aux amandes » (lire notre article). Il y avait aussi un communiqué du Service central de prévention de la corruption (SCPC) qui a, depuis décembre, une mission de protection des lanceurs d'alerte. Soyez tout ouïe : l'équipe de François Badie a aussi installé un groupe de travail pour améliorer la prévention de la corruption dans le secteur local (lire notre invité du jeudi). J'ai enfin décacheté une lettre du Cher. Le conseil général vient de refondre sa nomenclature - à télécharger -, passant de 400 à 300 familles, résultat d'un travail abyssal puisque sept mois de concertation ont été nécessaires avant d'aboutir à cette cure d'amaigrissement (lire notre article). Bon allez, j'arrête cet édito pélagique : je dois réserver une table pour la rédaction au Mississippi, un restaurant américain plutôt nouvelle vague, où Ondine tous ensemble. A la semaine prochaine, peut-être...

Jean-Marc Binot