La lettre d’achatpublic.info n°501

  • 06/06/2014
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Ici Londres. Veuillez écouter tout d’abord quelques messages personnels. Le condamné est interdit de soumissionner. Je répète. Le condamné est interdit de soumissionner (lire notre article). Le 14-53 ambigu n’est pas bien vu. Je répète. Le 14-53 ambigu n’est pas bien vu (lire notre article). OAB : 4 jours pour justifier son prix, ça suffit. Je répète. OAB : 4 jours pour justifier son prix, ça suffit (lire notre article). Une signature scannée vaut pet de lapin. Je répète. Une signature scannée vaut pet de lapin (lire notre article). Les sanglots longs des violons bercent mon cœur d’une langueur monotone. Je répète. Les sanglots longs des violons bercent mon cœur d’une langueur monotone. C’est le signal ! Les directives 2014 vont bientôt débarquer ! La première vague, chargée de libérer la commande publique, sera composée d’un décret. La deuxième vague sera composée d’ordonnances. Elle devrait se heurter aux blockhaus et aux nids de mitrailleuses du Sénat qui a déroulé les barbelés. Le général Jean-Pierre Sueur estime en effet que le sujet des marchés est trop sensible pour faire l’économie d’un débat au Parlement (lire notre invité du jeudi). Du côté des acheteurs, on craint les dommages collatéraux causés par le bombardement de textes, notamment l’impact des balles DUME-DUME (lire notre article). Dans les terres, la résistance s’attaque aux bunkers d’un achat public d’un autre âge. A Rennes, la mairie pratique l’exclusion temporaire en cas de mauvaise exécution du marché (lire notre article). Et dans le Var, l’agglomération dracenoise a testé une arme nouvelle, le MPS, via un marché fictif. Les résultats d’un questionnaire adressé aux 23 entreprises volontaires montrent qu’elles ont apprécié la simplicité du dispositif (lire notre article). Le 13 juin, à 10h30 précises, l’état-major a prévu un parachutage de trois avocats du cabinet Symchowicz-Weissberg. Drop zone : les locaux de la rédaction pour un chat sur les procédures négociées qui sera certainement blindé (de participants). Ce commando s’est entraîné au parcours du combattant avant de répondre à toutes vos questions (plus d'infos). Bon allez, c’est la fin de cet édito un peu barge (j’hésite entre un LCA, un LCM ou un LCVP), qui a sérieusement plané (jusqu’à Pegasus Bridge) et qui aurait pu être le plus long. Je dois vous laisser. Les ordres viennent de tomber : il faut aller sauver un acheteur prénommé Ryan. A la semaine prochaine, peut-être…

Jean-Marc Binot