
Anticor : toujours pas d’agrément en vue… et un déport "in extremis"
Corruption - Transparence - Anticor - Au Journal officiel du 24 décembre, on apprenait que « La Première ministre ne connaît pas des actes de toute nature relatifs à l'association Anticor. Les attributions correspondantes sont exercées par la ministre de l'Europe et des affaires étrangères. » (décret n° 2023-1241 du 23 décembre 2023 pris en application de l'article 2 du décret n° 59-178 du 22 janvier 1959 relatif aux attributions des ministres).
Un déport in extremis, alors que l’association Anticor attendait le JO de ce 27 décembre pour savoir si son agrément lui serait, finalement accordé, la date limite étant fixée au mardi 26 décembre minuit. Mais rien au JO de ce jour. Ce qui équivaut à une décision implicite de refus, prise par Catherine Colonna.
« Cette décision ne nous surprend pas malheureusement car nous sommes bien conscients que nos actions contre la corruption agacent profondément le gouvernement», a réagi auprès de l'AFP Elise Van Beneden, présidente du bureau de l'ONG. Elle considère qu’il y avait pour la première Ministre, qui s’est donc déportée "in extremis", un risque de conflit d'intérêts dans deux dossiers dans lesquels Anticor figurait : l’affaire de la tour Triangle à Paris, lorsqu’elle était directrice générale de l’urbanisme à la Mairie de Paris ; celle du protocole d’accord signé en 2015 entre l’Etat et les concessionnaires d’autoroutes.
L’avocat de l’association annonce qu'il va contester cette décision devant la justice administrative.
Un déport in extremis, alors que l’association Anticor attendait le JO de ce 27 décembre pour savoir si son agrément lui serait, finalement accordé, la date limite étant fixée au mardi 26 décembre minuit. Mais rien au JO de ce jour. Ce qui équivaut à une décision implicite de refus, prise par Catherine Colonna.
« Cette décision ne nous surprend pas malheureusement car nous sommes bien conscients que nos actions contre la corruption agacent profondément le gouvernement», a réagi auprès de l'AFP Elise Van Beneden, présidente du bureau de l'ONG. Elle considère qu’il y avait pour la première Ministre, qui s’est donc déportée "in extremis", un risque de conflit d'intérêts dans deux dossiers dans lesquels Anticor figurait : l’affaire de la tour Triangle à Paris, lorsqu’elle était directrice générale de l’urbanisme à la Mairie de Paris ; celle du protocole d’accord signé en 2015 entre l’Etat et les concessionnaires d’autoroutes.
L’avocat de l’association annonce qu'il va contester cette décision devant la justice administrative.
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JMJ

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