Lanceurs d’alerte : 1/0 ?

Selon une information révélée par Le Parisien, des agents de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales ont mené des perquisitions mardi 4 juin au siège de la SNCF à Saint-Denis, ainsi qu’à la direction des Achats de la compagnie ferroviaire, à Lyon. C’est au sein de cette direction que travaillait le lanceur d’alerte Denis Breteau. Ce cheminot travaillait au service achat de l’entreprise publique et avait porté plainte contre X en 2012 pour dénoncer les procédures de passation des contrats entre la SNCF et l’informaticien IBM.

Faut-il encore avoir peur… ou regretter le contrôle de légalité ?

L’ex maire de Verdun-sur-Garonne est jugé dans une affaire de favoritisme sur la seule période « Février-Mars 2014 ». Le parquet a requis 4 mois de prison avec sursis ( jugement fin août). A lire sur midi-pyrenees-politiques-france3 : « En toute hypothèse, il manque un "‘accusé" sur le banc : la préfecture du Tarn-et-Garonne. Elle était censée assurer le contrôle de la légalité. Il a fallu attendre l’action de la chambre régionale des Comptes pour qu’une enquête soit ouverte.

Cycle électoral et travaux publics : Avant les élections, faut-il lancer des marchés ?

A lire dans la Dépêche : Les élections municipales n'étant pas «neutres» pour l'activité des Travaux publics, dans la perspective de celles de l'année prochaine, la fédération régionale des travaux publics d'Occitanie alerte les élus : «ne vous abstenez pas d'agir !» https://www.ladepeche.fr/2019/06/03/travaux-publics-elus-ne-vous-abstene...

L'activité de la DAJ en 2018 : quelques chiffres

- Guides très pratiques de la dématérialisation : téléchargés plus de 570 000 fois - Les comités consultatifs de règlement amiable des différends relatifs aux marchés publiques (CCRA) : avec 183 saisines en 2018, ils « confirment une activité régulière et soutenue » - Conseils aux acheteurs : la DAJ a assuré 1149 prestations de conseil juridique aux acheteurs (1090 en 2017) « dans un délai moyen de 7,3 jours »

La cour des comptes se méfie des SEM... Et vous ?

« En l’état actuel du droit, la situation des SEM à l’égard des obligations européennes n’apparait pas pleinement sécurisée. » Le statut actuel de la SEM mériterait d’être réexaminé sur deux points : - le processus de création d’une SEM et/ou d’extension de son objet social, suivi de l’attribution d’un contrat de commande publique, qui peut aboutir à des mises en concurrence purement formelles des SEM ;

Le saviez-vous ?

Le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), en pleine parcours parlementaire, pourrait entraîner la renégociation de nombreux contrats publics, en obligeant à prendre en compte le développement des mobilités douces ( ex : proposer aux passages de voyager avec leur vélo). A lire dans Le quotidien du tourisme : http://www.quotidiendutourisme.com/transport/loi-dorientation-des-mobili...

Plutôt rassurant, non ?

Le Conseil d’Etat serait lui-même un bon acheteur La Cour des comptes, depuis la rue de Cambon ( rapport 2018 - Mission Conseil et contrôle de l’Etat), félicite le juge du Palais Royal pour sa politique d’achat. Il s’inscrit dans « une logique.de performance. Elle souligne « la professionnalisation progressive de l’achat public qui s’appuie sur un bureau des marchés centralisé et rattaché au secrétariat général du Conseil d’État. (source : Note d’analyse de l’exécution budgétaire 2018 - Mission justice)

Mutualiser, mutualiser..; oui mais pourquoi ?

A méditer : mutualiser les services achats, est-ce compatible avec la définition du besoin et l’accès des PME ? Qu’en pensez-vous ? A lire sur Achatpublic.info : "En milieu rural, la commande publique mutualisée fait ses preuves" mais aussi : "Le Var centralise ses achats"

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Vendée numérique préfère un CREM plutôt qu’une DSP

Pour raccorder 65 000 foyers et 5000 entreprises d’ici 2019, le GIP Vendée numérique a choisi un marché de conception réalisation exploitation et maintenance (CREM). Un dispositif contractuel préféré à la DSP afin de conserver la propriété du réseau dès le démarrage et de rester maître du calendrier, en donnant la priorité à l’aménagement du territoire plutôt qu’à la rentabilité. Un marché global de performance tiendrait la corde pour la deuxième tranche qui concerne l’ensemble du territoire à l’horizon 2025.

 

Casino de la ville de Briançon : Pas d’admission du pourvoi de la société Groupe Lucien Barrière

La société d’expansion touristique de Briançon à laquelle s’est substituée la société Groupe Lucien Barrière, a exploité le casino de la ville de 2002 à 2010 sans « base juridique ». En effet, la délégation de service public, signée avec la commune ainsi que les contrats de gestion provisoire et les protocoles d’indemnisation en faveur du prestataire conclus par la suite, ont tous été annulés par le juge. Un litige est né, entre les parties, sur le point suivant : le remboursement des dépenses émises par la société durant cette période.

2 frigos pour Air Force One : 23,6 millions de dollars

Cette commande du ministère de la Défense américaine à Boeing  va faire tomber à la renverse les acheteurs français obligés de se serrer la ceinture. Pour remplacer deux frigos géant de l’avion de Donald Trump et en concevoir deux nouveaux sur mesure (2000 litres de capacité chacun), l’administration fédérale va débourser la coquette somme de 23,6 millions de dollars…

Portage salarial

Nous envisageons de lancer un accord-cadre de portage salarial. Je suis preneur d'un retour d'expérience sur ce type d'achats et éventuellement d'un DCE. Par avance merci

Quand Bouygues stoppe un contentieux

Drôle d’histoire à Montauban. Ecarté d’un important marché de voirie de l’agglomération, Bouygues Construction, moins cher que son concurrent et qui estime que les conditions d’attribution sont douteuses, décide de porter le fer devant le tribunal administratif. Avant de faire bizarrement volte-face et de retirer son recours à peine deux semaines après son dépôt.

31 480 euros ou la facture d’une clause Molière

L’opposition de l’agglomération du Puy laisse entendre que la clause Molière insérée pour un marché de rénovation d’un musée a coûté 31 480 euros, montant des indemnités versées à  la société attributaire, une entreprise belge.  En effet, celle-ci  a  été obligée de renvoyer des travailleurs détachés roumains, de stopper le chantier et a réclamé des indemnités pour couvrir les frais, préalable à la reprise des travaux. En outre, assurent les élus, le prestataire aurait fait ensuite appel à des ouvriers italiens…

Procès des marchés de l’Haÿ-les-Roses : verdict en février

Le procès de l’ancien maire et l’ancien DGS de l’Haÿ-les-Roses, poursuivis pour favoritisme, ainsi que plusieurs chefs d’entreprises attributaires de contrats passés par la ville, s’est déroulé en décembre dernier. Plusieurs marchés auraient été saucissonnés en bons de commandes pour échapper à la mise en concurrence. La municipalité actuelle évalue le montant du préjudice total à plus de  580 000 euros.

Entente : la justice traque les devis « bidons »

Dans les Vosges, la justice fait la chasse aux devis de couverture mis au point par les entreprises qui s’entendent pour emporter des marchés et elle le fait savoir. Elle a ainsi donné des informations sur une enquête menée par le Parquet de Nancy et la gendarmerie avec l’aide de  la Direccte. Les investigations ont mis à jour 23 devis « bidons » mis au point par des bureaux d’étude pour un montant de 356 000 euros. Les chefs d’entreprise interrogés ont reconnu les faits.

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