La lettre d'achatpublic.info n°463

  • 19/07/2013
partager :

Si vous n'êtes pas en train d'écouter les cicadidae ou de gonfler le bateau pneumatique des enfants sur la plage, vous avez certainement remarqué que notre newsletter, chaleur oblige, a eu un gros coup de mou en juillet. On a administré un petit remontant à notre outil d'envoi de méls : la lettre hebdo devrait désormais être expédiée à la vitesse de la lumière, reléguant l'ascension froomesque du Ventoux dans la catégorie des gymkhanas pour gastéropodes anémiés. Qu'on se rassure, elle passera le contrôle pipi les doigts dans le nez. Point d'éphédrine, de créatine ou de salbutamol. En fait (jeu de mots), elle n'a ingurgité qu'un élixir survitaminé à base de prune de Kakadu et de camu-camu. Je vous le jure, les yeux dans les yeux. De toute façon, aux dernières nouvelles, l'Agence mondiale antidopage aurait allégé la liste des produits interdits aux acheteurs publics, vu les efforts que leur demande le dernier comité interministériel pour la modernisation de l'action publique : désignation par le pouvoir adjudicateur d'un seul interlocuteur unique auprès du titulaire du marché, recours à un document unique et simplifié pour les marchés de petit montant, dématérialisation des factures, limitation des exigences financières, prime à l'innovation dans les marchés publics, réduction des délais de paiement… (lire notre article). Les neurostimulants seraient ainsi autorisés pour bien réagir face aux offres non-conformes (lire notre piqûre de rappel), distinguer critère et méthode d'appréciation d'un critère (lire notre article), ou bien encore s'y retrouver parmi les 40 procédures d'urgence possibles devant le juge administratif (lire notre invité du jeudi). Un réconfortant ne serait également pas de trop pour remonter le moral du PPP de Paris VII, un des emblèmes du Plan Campus, qui vient de subir coup sur coup deux annulations de permis de construire pour des bâtiments déjà construits et dont les étages supérieurs ont été interdits au public ! (lire notre article). Bon allez, je vous abandonne, mon coach m'attend. Il m'a préparé un gin tonique au sérum de veau déprotéiné. La semaine prochaine, je tente de battre le record de France d'écriture d'un édito.

Jean-Marc Binot (gonflé à bloc)