Depuis le temps, avec l’amende de 302 millions d’euros infligée par l’Autorité de la concurrence avant même que des hôpitaux n’engagent des actions en justice, on croyait l’affaire du cartel du lino enterrée. Mais sur France 2, “L’œil du 20h” titrait il y a quelques jours : “Des hôpitaux victimes du cartel du lino”, citant l’hôpital de Crépy-en-Valois qui s’était fait coller 8 000 m2 de revêtement de sol à un prix défiant toute concurrence. Car, justement, il n’y avait pas de concurrence : les trois plus gros fabricants de lino s’étant entendus pour se partager le marché français…

Si, dans l’Oise, l’hôpital de Crépy-en-Valois ne roule pas sur l’or, les patients de son EHPAD, eux, roulent sur un sol en platine. « Cela représente six ans d’investissement chez nous », déclarait Dominique Browne, le responsable des services techniques du centre hospitalier. Rapporteur général adjoint de l’Autorité de la concurrence, Erwann Kerguelen n’y allait pas par quatre chemins : « Un

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