Laurent Grandin : les marchés publics de denrées alimentaires pèchent surtout dans la définition des besoins

  • 31/03/2004
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Fournisseur de fruits et légumes auprès de nombreux organismes publics, Laurent Grandin se réjouit de la souplesse du nouveau Code des marchés, mais craint qu’elle ne soit pas utilisée sur le terrain par les acheteurs publics. Co-auteur de deux guides, bientôt disponibles, sur les bonnes pratiques et la typologie des produits, il regrette surtout une définition médiocre des besoins trop centrée sur les normes sanitaires et passant sous silence des critères qualitatifs essentiels comme la maturation ou l’aspect gustatif.

Patron de la SICAER, entreprise spécialisée dans la distribution des fruits et légumes (120 personnes, 27 millions d’euros de chiffre d'affaires), installée à Rungis et filiale du groupe Pomona, Laurent Grandin a épluché avec intérêt le nouveau Code des marchés. Fournisseur de nombreux établissements publics d’enseignement et de santé, de la Défense nationale, de collectivités locales, il répond à des centaines de consultations par an. Le décret de janvier le satisfait, étant donné le caractère

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