
C’est pas de la gnognote
Soit je suis raplapla, flapi de chez flapi, limite subclaquant avec un billet de nécropolitain garanti pour visiter les allées du Père Lachaise. Soit j’ai le bulbe atrophié, la notochorde alanguie et la comprenette restreinte. Mais j’ai beau relire la notice dans tous les sens, j’ai du mal à trouver limpide cette méthode de notation qui consiste à attribuer aux candidats des + ou ++, des = (points neutres pour ceux qui ne suivraient pas) et des – ou des - - , de classer ensuite chaque offre dans une catégorie, par exemple « très satisfaisant » en cas uniquement de ++ , ou « acceptable » en cas de mélange de + ou -, voire « très insuffisant » si l’entreprise n’a récolté que des - -, de les situer dans un troisième temps en bas, au milieu ou en haut d’une fourchette de points exprimés en pourcentage de la note du critère ou sous-critère, et enfin de leur filer une note en fonction de cette position. Si vous n’avez rien compris et que ça clignote là-haut, ce n’est pas grave car selon le Conseil d’Etat, les « incohérences » ont été marginales puisqu’elles n’ont pas neutralisé la pondération (lire notre article). Il est désormais de notoriété publique qu’un acheteur peut, à l’occasion d’un accord-cadre non alloti mais comportant une pluralité de prestations, examiner et pondérer séparément des « paquets » de service, sans obligation de comparer les offres sur la base des prix calculés globalement (lire notre article). Choisir son architecte et ses entreprises sans passer par la case marchés pour rénover son logement de fonction, je vous préviens tout de suite que ça rougnotte grave, jusqu’à de la prison ferme et une interdiction professionnelle à vie (lire notre article). Dans un autre registre, l’annonce de l’expérimentation de PFRA aux pouvoirs étendus déclenche déjà des notalgies chez certains acheteurs de terrain qui ont la crainte de se faire grignoter (lire notre article). Nota bene : si vous voulez vraiment savoir pourquoi une entreprise est poussée à déposer des offres jugées anormalement basse, jetez un œil à ce témoignage anonyme et notable d’un commercial d’une PME (lire notre article). Bon allez, il est grand temps de stopper ces sornettes, je dois me préparer mon frichti, une fricassée d’hémiptéronotes et de gymnotes aux pleurotes pendant qu’Etienne Daho pianote La Notte, La Notte. A la semaine prochaine, peut-être.
Jean-Marc Binot
Jean-Marc Binot


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