La lettre d'achatpublic.info n° 410

  • 10/05/2012
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Moi rédacteur en chef, j'aurai à coeur de ne rien vous cacher, ni le rapport remis à l'Elysée qui promeut la création d'un GIP pour aider les petites communes à passer leurs marchés et la simplification des procédures sous 90 000 euros en milieu rural (lire notre article), ni le recours contre le décret sur le seuil des 15 000 euros (lire notre info). Moi rédacteur en chef, je ferai en sorte de vous alerter, notamment sur les décisions du Conseil d'Etat, par exemple sur la prévention des conflits d'intérêts qui peut, paradoxalement, restreindre l'accès à la commande publique et être, dans ce cas, sanctionnée (lire notre article), ou encore s'agissant du régime juridique des biens de retour des concessions de service public (lire notre article). Moi rédacteur en chef, j'engagerai de grands débats, aussi bien sur l'avenir du PPP, récemment dénigré par un porte-parole de notre nouveau Président (lire notre info), que sur le sort des entreprises sociales dans le projet de directive marchés (lire notre info). Car il est légitime d'avoir des débats sur ces sujets là. Moi rédacteur en chef, je ferai en sorte de vous expliquer le plus clairement possible des démarches plutôt complexes, à l'image de l'achat global en coût/patient du CHU de Poitiers (lire notre article). Moi rédacteur en chef, je demanderai au conseiller d'Etat Alain Ménéménis de rappeler tout l'intérêt du référé « mesures utiles » dans certains cas (lire notre chronique) et à l'avocat Olivier Ortega de présenter les 7 clausiers types remis officiellement aux pouvoirs publics et destinés à faciliter la passation des marchés publics de performance énergétique (lire notre invité du jeudi). Moi, rédacteur en chef, j'essaierai d'avoir de la hauteur de vue pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions du journal, mais en même temps je ne m'occuperai pas de tout et j'aurai toujours le souci de la proximité avec nos lecteurs. Moi rédacteur en chef, je ne participerai pas à des collectes de fonds pour ma propre rédaction dans un hôtel parisien (malgré les pressions du webmestre). Bon allez, je ne vais pas vous la faire quinze fois. On a beau laisser du temps au temps, toutes les bonnes choses ont une fin, même celles inspirées par la désormais célèbre Anna Faure. A la semaine prochaine, peut-être.

Jean-Marc Binot (journaliste normal)

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