La lettre d'achatpublic.info n°335

  • 21/10/2010
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Il paraît que c'est l'année de la Russie en France. C'est peut-être pourquoi il fait déjà un froid sibérien dès potron-minet, et qu'on fait la queue devant les stations-services pendant des heures. Fan de glasnost, la DAJ a mis en ligne cette semaine les nouveaux formulaires OUV, pour ouverture de plis. Accrochez-vous, ça ressemble à du cyrillique : le nouveau OUV 2 est le résultat de la fusion des anciens OUV 2 et OUV 4, le nouveau OUV 4 correspond à l'ancien OUV 3, les OUV 6 et OUV 7 nouvelle version résultent de l'ancien DC 11. L'ancien OUV 6 est devenu OUV 9, alors que l'ancien OUV 7 est transféré en NOTI. Enfin, le nouveau OUV 11 correspond au vieux DC12 (lire notre info pour les télécharger. On dirait une nouvelle version du journal d'un fou de Nicolas Gogol.
2010, c'est aussi l'année de la démat. Pour ceux qui n'ont pas suivi, je vous rejoue la sérénade, façon Stravinsky. En avant la moujik : alors que l'Europe concocte un livre vert (lire notre info), le guide signé par Bercy a déjà été mis à jour (lire notre info). Dans une quinzaine de jours, Troyes accueille en novembre la 5e conférence internationale sur les marchés électroniques. Vous saurez tout sur les pilotes de Peppol, dont le dossier virtuel des entreprises (lire notre info). Notre rédaction a enquêté sur l'obligation de répondre en ligne pour les marchés informatiques de plus de 90 000 euros. Le KGB aurait apprécié car certains cahiers des charges sont loin d'être orthodoxes (lire notre article). Quant à ceux qui pensent que la carte d'achat ne vaut pas un kopeck, le Cher prouve le contraire (lire notre article). Avis à la population, quand on a lancé un appel d'offres (même sous les seuils), on ne peut pas tourner kazakh et le transformer en MAPA (lire notre info). Comme Lénine, les entreprises requérantes se demandent : que faire ? Il faut dire que les juges de TA ont eu, ces derniers temps, le Don de les énerver. Ne pas communiquer une information essentielle pour la constitution de l'offre mais non utilisée par la CAO pour analyser les réponses n'est pas un crime. Donc pas de châtiment (lire notre article). Et l'évaluation préalable n'a pas à être communiquée aux candidats, même si elle change en cours de route (lire notre article). Bon allez, comme je ne suis pas un stakhanoviste, je laisse tomber cet édito roublard, mais qui n'a pas été caviardé. Dasvidania et à la semaine prochaine.

Jean-Marc Binot

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